lundi 25 avril 2011

Travail de Présentation du Stage

Qui suis-je ?

Je suis une personne qui fonctionne beaucoup par l'écoute, peu importe la situation dans laquelle je me retrouve. En prenant pour exemple les mathématiques, si je manque un cours et qu'une personne prend les notes pour me les donner par la suite, la lecture de ces notes ne m'aidera aucunement, sinon très peu, dans ma compréhension de la tâche à accomplir. Un des seuls moyens que j'ai d'être capable de comprendre les notes, et par le fait même de réussir mon devoir, est de demander l'aide à une personne qui assiste au même cours que moi ou attendre le prochain cours pour que le professeur explique la solution au devoir, ou la tâche. Lors d'une discussion, je vais être particulièrement porté à écouter les gens et donner mon opinion si cela est vraiment nécessaire.
J'apprécie aussi énormément la musique. Je ne peux passer une journée sans mon lecteur MP3, à écouter des groupes comme Iron Maiden, Guns N' Roses, Muse etc. C'est pourquoi j'aimerais sûrement me retrouver dans une profession qui met en valeur ce sens sensationnel qu'est l'ouïe. Depuis quelques temps, je me questionne à savoir quel travail, toujours en lien avec l'ouïe, pourrait éventuellement m'intéresser. Après réflexion et assistance parentale, j'en ai conclu que le métier d'audiologiste pourrait être un métier qui me rejoindrait plus qu'un autre. C'est pourquoi j'aimerais faire, tout au moins un 24h avec un(e) audiologiste.
De plus, je suis une personne intéressée à autrui. Tout cela pour dire que je vais être porté à écouter et aider les gens avec leurs problèmes, quels qu'ils soient.


Quelles sont mes attentes envers ma future profession ?

Comme je l'ai déjà dit plus haut, je veux avoir une profession qui me permette d'être en contact avec les gens, être là pour écouter leurs problèmes et leur apporter tout le support lié à ma profession.  Je ne veux pas travailler derrière un microscope ou devant des éprouvettes comme comme dans certaines professions.
Dans le meilleur des mondes, j'aimerais avoir une profession à temps plein, assez souple : J'aimerais travailler souvent, de préférence sur les jours de semaine, et pouvoir prendre des vacances pendant la période estivale. J'aimerais avoir un revenu fixe, celui-ci étant assez élevé, même si pour cela j'aurai besoin de détenir une maitrise ou un doctorat !
Je pourrais éventuellement considérer la possibilité de devenir enseignant, si la profession dans laquelle je veux aller me le permet.

Qu'est-ce qu'un audiologiste ?

Un ou une audiologiste est un spécialiste du secteur de la santé qui évalue, établit des conclusions et traite les problèmes liés à l'audition du patient.
 Il a pour principales tâches : d'évaluer les problèmes auditifs; mettre en œuvre un programme de réadaptation pour le patient; agir en tant que conseiller et expert auprès des spécialistes de la santé, de l'éducation, des parents et des personnes elles-mêmes et encore bien d'autres...
Vue coupée d'une oreille
Les champs d'action de l'audiologiste sont le dépistage, la prévention, le diagnostic et les interventions thérapeutiques chez l'enfant et/ou l'adulte.
En date de 2009, le salaire d'un ou une audiologiste peut varier entre les 38 000$ et les 85 000$ dollars remis annuellement. (Le salaire peut varier considérablement selon que l'on œuvre dans le réseau public ou dans le réseau privé).
L'audiologiste travaille généralement à horaire fixe, mais peut travailler le soir et durant les fins de semaines pour accommoder certains clients ou patients. Il va également entrer en contact avec d'autres spécialistes de la santé comme les audio-prothésistes, les orthophonistes, les ergothérapeutes, en milieu hospitalier. Il travaille aussi en étroite collaboration avec les médecins oto-rhino-laryngologistes (O.R.L).
Si on veut devenir audiologiste et s'épanouir dans son travail, il faut aimer communiquer et travailler avec les gens, aimer comprendre le pourquoi des choses et résoudre les situations, si problèmes il y a bien sûr.
 Certaines des qualités nécessaires pour être un bon audiologiste sont l'autonomie, une grande capacité d'écoute, et une certaine facilité à communiquer. Il faut aussi faire preuve de patience, avoir un esprit de synthèse et avoir un excellent sens des responsabilités.
Les formations et/ou qualifications nécessaires pour devenir audiologiste sont des études collégiales en science de la nature, un 2e cycle universitaire en discipline d'orthophonie et audiologie (maitrise) et doit être membre de l'Ordre des orthophonistes et des audiologistes du Québec pour porter le titre et exercer les activités réservées par la loi.
Les principaux employeurs potentiels pour un futur audiologiste sont les bureaux privés de professionnels de la santé ainsi que dans le réseau public, c'est à dire : les hôpitaux et les centres de réadaptation.
Enfin, les perspectives d'emploi du métier sont classés de  très favorables.

Pour conclure je crois que la profession d'audiologiste pourrait être très envisageable et je compte bien sur mon stage pour confirmer ou non, cette idée.




Nouvelle Littéraire

Fréquence

J’ai ouvert la télévision et j’ai écouté comme à mon habitude l’actualité. L’animateur à la voix grave a retenu mon attention lorsqu’il a parlé de la disparition d’un brillant avocat britannique, sur le point de gagner un procès contre un membre de la famille royale accusé d’avoir abusé d’une jeune fille. Pas l’ombre d’un indice n’avait été trouvé et déjà, les autorités avaient peine à retrouver l’homme de loi sain et sauf. J’ai fermé la télévision et je suis allé me coucher.

Deux semaines se sont écroulées, semaines durant lesquelles se sont entremêlées une multitude de pensées sur ce sujet… et ce, jusqu’à ce qu’un matin on sonna à ma porte ! Le facteur m’a remis une boîte, dans laquelle avait été mis un coffre. Examinant le cube de métal avec soin, je n’ai vu aucune ouverture. Après avoir à maintes reprises essayé de l’ouvrir, j’ai laissé la boîte près de mon ordinateur et désespéré, j’ai écouté une chanson à mon goût. Lorsque que la chanteuse a atteint une certaine note, laquelle était très élevée, le coffre s’est soudainement ouvert ! Surpris, j’ai regardé à l’intérieur de la boîte et de celle-ci a jailli une lueur bleue, formant le visage de l’avocat disparu. Une voix, qui semblait être celle de l’homme,  a parlé « Si vous écoutez ceci, c’est parce que j’ai été tué. J’ai cru, et il semblerait, eu raison, qu’en tant qu’audiologiste mondialement réputé, vous sauriez trouver la combinaison pour ouvrir le coffre. À l’aide de fréquences que vous trouverez dans un lecteur MP3 contenu dans l’enveloppe au fond de cette boîte, j’aurai fort besoin de votre assistance pour démystifier mon assassinat. Allez à Londres, c’est là, si vous acceptez, que vous trouverez… » La lueur s’est éteint et la boîte a explosé, déclenchant mon détecteur de fumée.

Basse de Paul McCartney
Déconcerté mais mordu d’aventures, j’ai pris mon manteau et je me suis envolé pour la capitale anglaise. Dès que je suis sorti de l’aéroport, j’ai entendu la première fréquence que l’avocat m’avait laissée sur le MP3, soit le klaxon d’un taxi. Celui-ci me fit faire le tour de la ville et quand midi sonna, j’ai entendu la deuxième fréquence, laquelle étant le son des cloches du parlement de Londres. Je suis entré dans l’édifice parlementaire en j’ai entendu la troisième fréquence après de longues recherches auditives. C’étais la note sur laquelle un groupe semblait débuter toutes ses chansons. Ils jouaient devant le premier ministre qui recevait ce soir là des membres de la famille royale. Après trois titres, écouter ce groupe devenait lassant, mais cela semblait tout de même plaire aux convives. Le bassiste du groupe avait un instrument similaire à celui de la rock star Paul McCartney. Étant sûr de ma mise, je pris le premier taxi pour me rendre à Liverpool, dans un sous-sol où les Beatles jouaient lors de leurs premiers concerts. Je suis arrivé en ce lieu lugubre et humide, où une forte odeur piqua mon odorat. J’ai trouvé sous un banc de mouches le corps inerte de l’avocat. Il portait un magnétophone dans sa poche, qui répétait une série de fréquences.

Je me rendis à sa maison maintenant abandonnée à Liverpool, où j’ai trouvé un coffre-fort doré. J’ai su repérer les fréquences et les associer à des nombres qui, ensemble, se sont avérés être la combinaison du coffre-fort, que j’ai ouvert. Il contenait toute l’enquête de l’avocat : les témoignages, les preuves, tout ! Je me suis retourné avec tous les papiers et soudain, j’ai entendu un funeste son ; ma chemise s’est rapidement imprégnée de sang et je me suis effondré au sol, échappant tous les papiers de l’enquête, que j’étais sur le point de remettre à la justice. Un homme en complet noir portant l’insigne royal mit feu aux documents de l’enquête et je vis la culpabilité du prince s’envoler, comme mon corps maintenant paralysé, s’embraser dans la feu consumant la luxueuse demeure… 

Annexe B

 Raconte ce que tu as observé et fait pendant ton stage :
Prothèses auditives
Pendant mon stage, j’ai eu l’opportunité de passer une journée avec une  audiologiste au Centre Hospitalier Universitaire de Lévis. Une audiologiste travaille dans un bureau assez petit, où la porte d’entrée est recouverte de chaque côté par des coussins, pour limiter les entrées de sons. Environ le tiers de l’espace est occupé par une cabine totalement insonorisée aussi appelée « coffre-fort » dans le jargon du métier. J’ai pu entrer dans cette même cabine et constater son efficacité. Le bureau des audiologistes ne comporte aucunes fenêtres qui donnent sur l’extérieur. La seule fenêtre existante est celle qui relie la cabine insonorisée au poste de travail de l’audiologiste, pour que le professionnel puisse voir le patient et vice versa, lors de tests audiologiques. J’ai observé que le travail d’une audiologiste était assez répétitif mais non pas redondant; je m’explique. Durant mon stage, j’ai remarqué que pour presque tous les types d’âges, l’audiologiste effectue le même travail au même endroit, sauf si besoin. L’audiologiste exécute fréquemment les trois mêmes étapes pour déceler correctement l’état de l’audition du patient. La première est d’utiliser un otoscope dans l’oreille du patient pour voir s’il y a congestion des voies auditives. Mais cet appareil est surtout utilisé pour regarder le tympan du patient. (J’ai eu la chance de voir l’intérieur d’une oreille grâce à cet appareil qui de manière générale, est seulement utilisé par les professionnels). En second lieu, l’audiologiste place un objet similaire à un écouteur dans l’oreille du patient pour appliquer une légère pression sur le tympan, constater si la trompe d’Eustache est bloquée, ou si l’oreille moyenne est remplie de liquide (otite). Après cela on invite le patient à entrer dans la cabine insonorisée, on lui met des écouteurs antibruit, et on se place devant la fenêtre qui relie le patient à l’audiologiste. Sur ce bureau se trouve une console qui permet d’envoyer des  sons de  différentes fréquences et d’intensité pour déceler le problème auditif du patient. On inscrit ensuite les données sur un graphique. Sur ce même graphique se trouve une zone en forme de banane. Si une partie des seuils auditifs se trouve dans cette zone, cela veut dire que normalement, le patient ne pourra répéter correctement certains mots d’une certaines intensité. Ainsi on peut voir si une personne fait semblant d’être sourde. Durant mon stage, j’ai aussi appris qu’il y a deux types de problèmes auditifs : les problèmes des osselets et les problèmes de cellules. Pour déceler un problème de cellules auditives, on place une sorte de cerceau en arrière de l’oreille, qui détectera les moments où les cellules sont agitées, suite à la réception du son, par conduction osseuse. On détermine ainsi le niveau de surdité d’une personne en fonction de la capacité de ses cellules à répondre aux envois de sons à une certaine intensité et fréquence par voie aérienne à l’aide des écouteurs et par voie osseuse (à l’aide du « cerceau »). La grande différence entre ces deux problèmes auditifs est qu’un problème dans l’oreille moyenne est modifiable et possibilité d’être réversible, tandis qu’un problème aux cellules auditives est irréversible. Durant mon stage j’ai croisé des gens de plusieurs types d’âge, dont deux bambins à la pouponnière, auxquels on ne fait qu’un test de cellules auditives, parce que les osselets ne sont pas encore développés. Si l’enfant répond positivement, il a de plus grandes chances d’avoir une bonne audition.

Réflexion sur le stage   

1. Est-ce que la conception que tu avais de cette profession correspondait à ce que tu as vécu en stage ? En quoi était-ce similaire ou différent ?

Examination de l'oreille avec un otoscope
J’avais certes une bonne idée tu travail de l’audiologiste, après mes recherches et les informations données par ma mère sur la profession, mais jamais je n’aurais pu imaginer l’environnement de travail dans lequel ce spécialiste de l’ouïe travaille, avec toutes ces consoles etc. (voir question suivantes pour les détails).


2. Qu’est-ce qui t’a le plus marqué pendant ton stage ?

Ce qui m’a surement le plus marqué de mon stage est le milieu de travail de l’audiologiste, avec les portes cousinées, sans fenêtres, le « coffre-fort » (cabine insonorisée) et tout l’outillage dont ces professionnels disposent pour déceler exactement le problème auditif du patient.


3. Qu’est-ce que tu as le plus aimé ?

Ce que j’ai le plus aimé est certainement le moment où j’ai visité la pouponnière pour faire un test de dépistage auditif auprès d’un bébé âgé d’une journée. C’est certainement l’endroit le plus jovial que j’ai vu de tous les hôpitaux dans lesquels je suis entré.

4. Qu’est-ce que tu as le moins aimé ?

Otoscope
Le fait que l’audiologiste soit autant dans ses dossiers. Je n’ai que très rarement vu l’audiologiste parler avec d’autres professionnels sur le patient qu’elle rencontrait, et j’aime moins ce manque de contact social en milieu de travail. De plus qu’il n’y a que deux audiologistes qui travaillent au Centre Hospitalier de Lévis, donc, cela ne constitue pas une grande équipe de gens avec qui parler. Peut-être était-ce seulement moi qui était tombé sur une journée comme celle-ci et n’ai pas vu les relations professionnelles qu’entretenait l’audiologiste avec les autres intervenants du milieu.

5. Qu’est-ce que tu as appris sur la profession et sur le marché du travail ?

J’en ai énormément appris sur la profession grâce à mon « maitre de stage », qui avant chaque patient, m’expliquait le cas, et les particularités reliés à son trouble auditif. En début de journée, elle m’a aussi parlé des études reliées à la profession, soit les études collégiales en science-nature, le baccalauréat suivi de la maitrise professionnelle en audiologie (MPA). J’ai également appris qu’il était assez facile d’obtenir un emploi en milieu hospitalier, de sorte que dès qu’on sort de l’université avec son diplôme en poche, on obtient un emploi.

6. Est-ce que tu te vois pratiquer cette profession plus tard ? Pourquoi ?

Je dois dire que la profession en tant que telle m’intéresse beaucoup, parce que j’ai toujours eu une attirance vers l’anatomie de l’oreille, pour comprendre son fonctionnement, comment peut-on entendre etc. Mais je ne suis pas sur que je pourrais en faire un métier, car je n’aime pas le confinement que les audiologistes dans leur bureau, et cela semble peut-être étrange, mais le fait qu’il n’y ait aucunes fenêtres dans son bureau ; je suis une personne non pas claustrophobe, mais qui aime les endroits ouverts avec une vue extérieure, ce que le milieu de travail d’audiologiste n’offre pas.

7. À la suite de ce stage, quels sont les indices que tu gardes pour t’orienter professionnellement ?   

Institut Universitaire de Santé Mentale Robert Giffard
J’ai eu non seulement la chance de passer une journée avec une audiologiste, j’ai pu grâce au travail de mon oncle, passer une journée entière à l’Institut Universitaire de santé mentale Robert Giffard. J’ai pu durant cette journée passer une bonne partie de l’avant midi avec un psychiatre et sa stagiaire, qui m’ont expliqué les détails du métier et les informations relatives aux études en psychiatrie. J’ai également eu la chance d’assister à une réunion d’équipe. Cette même équipe est composée de travailleuses sociales (TS), du psychiatre, de l’assistant-chef infirmier (qui dirige la discussion), d’une pharmacienne, d’un éducateur physique et d’infirmiers, qui discutent des nouveautés par rapport aux patients : réactions aux médicaments (pharmacien), réintégration dans la société (TS), troubles psychologiques (Psychiatre), activité physique pour le bien-être du patient (éducateur physique) etc. Ensuite j’ai pu rencontrer le chef-infirmier qui m’a parlé de son travail de cadre avec sa formation d’infirmier, et en quoi le fait d’avoir occupé ce poste antérieurement lui permet de mieux exécuter son travail de cadre. En après-midi j’ai visité l’hôpital accompagné par un autre cadre qui occupe un important poste dans l’hôpital. J’y ai rencontré une multitudes de spécialistes, dont des travailleuses sociales, un éducateur physique, plusieurs infirmières, des pharmaciennes, un psychiatre,  une ergothérapeute, plusieurs secrétaires, une hygiéniste dentaire, un radiologue, une inhalothérapeute, un électrothérapeutiste, un médecin spécialiste, des préposés aux bénéficiaires, des chefs d’unités et d’autres cadres.
Hôtel-Dieu de Lévis
Voir tous ces métiers ainsi que celui d’audiologiste pendant une journée entière m’a permis de constater la diversité du milieu hospitalier et que je pourrais éventuellement travailler en ce même milieu. De plus, le milieu hospitalier est un milieu avec d’excellentes perspectives d’emplois et de bons salaires, donc cela pourrait d’autant plus m’intéresser.


8. Quelles sont les autres démarches que tu prévois entreprendre pour travailler à ton orientation professionnelle ?

Je vais continuer de me renseigner sur les différentes options reliées aux postes en milieu hospitalier plus particulièrement. Je compte également aller aux journées portes-ouvertes offertes occasionnellement dans les hôpitaux pour en apprendre davantage, et si possible, faire des stages d’observation comme celui-ci dans un avenir rapproché.